L’article 19, Chapitre III (Coopération et solidarité) de la loi portant Code Général des Collectivités Locales (CGCL) récit ainsi «Dans les conditions prévues par le présent code, les collectivités locales peuvent, dans le cadre de leurs compétences propres, entreprendre des actions de coopération qui donnent lieu à des conventions avec des collectivités locales de pays étrangers ou des organismes internationaux publics ou privés de développement.»
De fait, depuis la réforme de 1996, autorisant les collectivités locales (CL) à nouer des partenariats de coopération décentralisée, en encore plus avec l’approbation de l’Acte III de la Décentralisation en 2014, l’Etat a toujours soutenu les collectivités locales à aller vers cette forme de coopération internationale à travers des dispositifs opérationnels d’ancrage, soit au niveau de départements ministériels, soit à celui de ministères ou directions dédiés, afin de la promouvoir.
Pour l’ensemble de ces collectivités sénégalaises, la coopération décentralisée, au-delà des relations de solidarité qu’elle tisse entre les peuples, constitue en effet un formidable levier de mobilisation de ressources et d’impulsion du développement local.
Cependant, chaque Pays étranger a ses modalités spécifiques de gestion de la coopération décentralisée, qui produisent une multiplicité de dynamiques sur le territoire Sénégalais.
Compte tenu de tout ça, il est important de connaitre les différents dispositifs, afin de pouvoir nouer des partenariats fructueux, inspirés au modèle gagnant-gagnant, capables d’avoir un impact réel sur le développement des territoires, qui soient co-construit par les deux parties. De plus, l’outil coopération décentralisée devrait pouvoir s’adapter aux nouvelles réalités créées par la mondialisation, non plus unidirectionnelles nord-sud, et imaginer des relations fluides et multiactuer.